Le pain dit chourayk
Le pain servi sur la table du repas de rupture du jeûne pendant le mois de Ramadan.
C’est un mets populaire répandu dans le Hedjaz, que les habitants de Médine ont hérité des Turcs et des Levantins.
Il est originaire du Turkestan et sa renommée s’est étendue jusqu’aux pays arabes, aux pays du Levant, à la Turquie, à l’Asie centrale et au sud du Caucase, avec quelques différences dans sa préparation et sa présentation. La cuisine médinoise a présenté ensuite la quintessence des goûts et des cultures de ces peuples et leur a emprunté les meilleurs plats et les plus délicieux.
Parmi les noms de ce plat, il y a : chichebarak, chouchebarak ou adhane ach-chayeb. Le mot barak signifie en turc : pâtes, et chiche signifie : viande hachée.
En plus de son goût délicieux typique, il comporte de nombreux avantages nutritifs et est considéré comme un repas complet, car il contient de la viande et du lait. Le lait est une source de protéines, de calcium, de vitamines A et B, etc. Quant à la viande, elle est une autre source de protéines, de fer et de phosphore.
Le chichebarak est préparé à base de pâte composée de farine, d’eau et de sel. Sa farce est composée d’oignons, de viande hachée, d’huile et d’épices dosées selon les goûts, et on commence à la préparer en faisant frire les oignons dans de l’huile. Pour sa part, le mélange lacté est composé de lait, d’amidon et d’épices aromatiques.
On peut déguster du chichebarak dans les lieux proposant des plats populaires variés, particulièrement le souk des cuisiniers et les restaurants gastronomiques qu’on trouve dans les beaux quartiers de Médine.
Le pain servi sur la table du repas de rupture du jeûne pendant le mois de Ramadan.
Le mot mantou fait partie du parler populaire et sert à désigner un plat célèbre à Médine et dans la partie ouest du Royaume d’Arabie Saoudite. Ce mot est d’origine perse et il signifie dans cette langue « la farce enveloppée ».