Le pain dit chourayk
Le pain servi sur la table du repas de rupture du jeûne pendant le mois de Ramadan.
Les tables du repas de rupture du jeûne des Médinois ne sont jamais dressées sans qilaba.
Elle fait partie des principaux plats populaires en Égypte où elle est consommée lors du repas de la rupture du jeûne. Elle est également servie, durant le mois béni de Ramadan, lors de la collation qui précède le jeûne. Par ailleurs, la qilaba est célèbre dans la plupart des pays arabes, et à Médine elle a une saveur et une odeur appétissantes.
En effet, elle y est préparée à la manière distinguée des Médinois qui y ont apporté leurs touches.
La qilaba se caractérise par l’ajout de sauce tomate et d’arômes spécifiques à ce plat. La plupart du temps, on la prépare dans une marmite,
alors que les fèves sont habituellement cuites dans une jarre sans rien leur ajouter.
Les fèves sont considérées comme une source alternative de protéines et de fer végétal. Par ailleurs, la qilaba se caractérise par sa haute valeur nutritive apportée par les carbohydrates, les fibres naturelles et les minéraux. De plus, ce plat est considéré parmi les plats bénéfiques à la santé, délicieux, rassasiants et appréciés par les habitants et les visiteurs de Médine.
La qilaba aux fèves est préparée en mélangeant de l’ail, des oignons, de l’huile de beurre artisanale et de la pâte de sésame. Elle est ensuite aromatisée aux épices médinoises et à l’huile d’olive.
Tu peux déguster de la qilaba à la saveur médinoise spéciale dans de nombreux restaurants populaires de Médine où elle est servie accompagnée de hors-d’œuvre, de condiments, de thé, de Tamisse ou de pain médinois dit chourayk, en plus d’un plat de houmousse et de ta’miyya en signe de variété culinaire remarquable.
Le pain servi sur la table du repas de rupture du jeûne pendant le mois de Ramadan.
Le mot mantou fait partie du parler populaire et sert à désigner un plat célèbre à Médine et dans la partie ouest du Royaume d’Arabie Saoudite. Ce mot est d’origine perse et il signifie dans cette langue « la farce enveloppée ».